En ce jour de novembre, les cigognes sont reparties vers les terres africaines mais en levant les yeux, au détour d’une rue, j’ai rencontré ce couple, confortablement installé sur le toit d’une ancienne tekke, fasciné par la danse incessante du derviche tourneur. Quelle étrange girouette s’étonne l’une d’entre elle, se peut-il que le vent fasse aussi tournoyer les hommes entre le ciel et la terre ? « Leylek », en prononçant son nom en Turc, il nous semble entendre le claquement de leur long bec … « leylek.. leylek.. leylek.. ». Les cigognes s’en sont allées. L’hiver en Turquie va bientôt s’installer. Hauts perchées dans leur grand nid, elles semblent faire le guet. Nous les avions rencontrées dans leur quartier d’été au village de Gölyazi, situé sur le lac d’Ulubat, où elles aiment faire leur nid sur les toits des maisons, des mosquées ou sur les poteaux électriques. Ce grand oiseau est fort respecté en Turquie. Dans la tradition islamique la cigogne est un oiseau bénéfique. Elle ferait chaque année le pèlerinage à La Mecque avant de revenir au printemps dans sa région située plus au nord : d’où son plumage blanc et immaculé comme l’habit rituel de l’iḥrām porté pour le ḥajj... Lire la suite....
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